Commandant de bord, en faux


Il n’est jamais trop tard pour se reconvertir. Tenez, prenez mon exemple. Pas plus tard qu’hier, je suis devenu pilote d’avion. Je l’ai fait décoller, voler, puis crasher. Tout seul, comme un grand. Bien sûr, tout ça est resté une expérience virtuelle : personne ne léguerait les commandes d’un appareil à un mec comme moi. Pas plus tard qu’hier, j’ai quand même blessé mon chat en m’asseyant dessus sans le voir. C’était donc un simulateur de vol, mais suffisamment réaliste que je me suis pris au sérieux. Je l’ai fait, et j’ai adoré. Je vous dispense d’un exposé circonstancié sur cette séance : il y a à mes yeux une kyrielle de billets sur le sujet en ligne. Pas mal de blogueurs se font offrir ce cadeau et écrivent un article fastidieux. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai été vraiment saisi par le réalisme de la simulation. Force m’est d’admettre que je ne m’y attendais pas à une immersion aussi profonde. Mon esprit était si bien trompé qu’il réagit comme si je risquais la catastrophe si je commettais une erreur. Lorsque j’ai initié l’atterrissage, j’avais des airs de le pilote traumatisé du film Y a-t-il un pilote dans l’avion : je ruisselais. Finalement, si j’ai eu peur d’être déçu lorsqu’on m’a présenté cette aventure, mais j’ai changé d’avis une fois dans l’appareil. Merci donc à mon beau-père pour ce présent trèsspécial et assez prodigieux. Le seul bémol, c’est que ça ne durait pas assez longtemps : j’aurais pu continuer encore longtemps. Mais c’est assez positif, en même temps : ça prouve qu’on ne s’embête pas. Voilà le site où ma femme a trouvé ce stage, si le coeur vous en dit. Je me demande quant à moi si je ne recommencerai pas… Je vous laisse le lien vers le site spécialiste du simulateur de vol à Lille.


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