Avant-hier, à l’occasion d’un passage-éclair en Indre-et-Loire (j’y allais pour réaliser un baptême de l’air en hélicoptère avec un ami), j’ai profité d’être sur place pour visiter le Clos-Lucé. Si ce nom ne vous évoque rien, le nom d’un de ses résidents vous sera sans doute plus familier : Léonard de Vinci. C’est en effet en ce lieu que vint habiter le génie italien, au château du Clos-Lucé. Et ce dernier, constitué d’une belle demeure et d’un parc, rend hommage à ce visionnaire venu terminer son existence sur les bords de Loire. Si vous vous demandez comment ce génie autodidacte a pu finir aussi loin de sa mère patrie, je vous résume rapidement l’histoire. Léonard voit le jour en Toscane en avril 1452. C’est à Florence qu’il apprend la peinture, la sculpture, les arts décoratifs, la restauration d’antiquités. Mais il se passionne également pour la botanique, l’anatomie, la mécanique et le dessin. Il va ainsi devenir l’un de ces génies universels de la Renaissance. Un jour, à l’invitation du roi François Ier, il franchit les Alpes en 1516 à dos de mulet, transportant avec lui trois de ses plus remarquables toiles : la Joconde, la Sainte-Anne et le Saint-Jean-Baptiste, qu’il acheva en France (dommage qu’il n’ait pas emmené avec lui La Cène et L’annonciation, soit dit en passant). François Ier l’installe au manoir de Cloux. Ce manoir de Cloux (devenu Le Clos-Lucé, comme vous l’aurez compris), est une splendide construction faite de brique et de pierre. Par un souterrain, il était alors relié au château d’Amboise, permettant à François Ier de venir à la rencontre du maître italien. Aujourd’hui, en ce début de XXIe siècle, en visitant cette demeure, on retrouve le cadre dans lequel vécut Léonard de Vinci grâce aux magnifiques restaurations de sa chambre et de son atelier. Mais on découvre également la reconstitution d’une quarantaine de machines imaginées par son esprit fertile. Le parc, lui aussi, est consacré à son fameux résident et propose un véritable parcours initiatique, scientifique et ludique, qui entraîne dans le jardin à l’italienne du Clos-Lucé qui descend jusqu’aux eaux de l’Amasse. Si vous êtes intéressé par ce génie hors norme, la visite du Clos-Lucé est un impératif. Et je vous recommande au passage le vol en hélicoptère. Le fait de survoler la dernière demeure de Léonard en hélicoptère (un appareil dont il est un peu l’inventeur puisqu’il en avait déjà dessiné les plans quatre siècles avant sa réalisation concrète), permet de prendre pleinement la mesure du génie de cet homme. Il n’en fascine que d’autant plus. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste renommé de baptême en hélicoptère.
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